Activités commerciales
Sur le plan commercial, l’administration des contrats (back office) est un critère très important dans l’appréciation d’une origine. Au fil de ces dernières années, la CMDT a acquis une très forte réputation non seulement en matière de respect des clauses contractuelles (qualité ou type, soie, quantité, date d’embarquement), et aussi en matière de fourniture de la documentation nécessaire pour permettre au négociant de livrer son client à temps et honorer ses engagements.
Les efforts consentis par la filière cotonnière à tous les niveaux de la chaine de valeur et les performances réalisées dans ce domaine ont permis au coton malien, non seulement d’être très bien apprécié sur le marché international mais aussi et surtout d’être récemment l’origine la mieux cotée par Cotlook, parmi les origines africaines retenues et entrant dans la détermination de l’indice A de cotlook de Liverpool.
Pour preuve, à cause de sa qualité très appréciée, le coton malien bénéficie d’une prime, à qualité équivalente, par rapport aux autres origines africaines.
Dans le même registre, l’accent est mis constamment sur :
- La diversification des ports d’embarquement du coton malien
- Le renforcement et la construction des infrastructures portuaires pour préserver la qualité et la sécurité du coton au port et accélérer les rotations de camions de transport
- La fidélisation des clients à travers le respect strict des clauses contractuelles
- L’amélioration de la part du coton localement transformé pour plus de valeur ajoutée, d’emploi créés et moins de dépendance au marché mondiale, à travers
- L’amélioration du climat des affaires pour attirer les nouveaux investisseurs
- Le renforcement des unités textiles existantes et la construction de nouvelles unités pour assurer :
- La transformation artisanale
- La transformation industrielle
- Evolution de la qualité de la fibre
Les résultats du classement montrent que le pourcentage de fibre classé parmi les types de tête (KATI et au-dessus) s’est situé entre 64% et 76% sur les six dernières campagnes.
Le coton malien est classé en grade sur des standards locaux ou types de vente commerciaux en corrélation avec les standards africains et internationaux.
- Soie moyenne = 1’’1/8ème ; (90,8%) ;
- Micronnaire = 3,8 à 4,4 ;
- Résistance, comprise entre 28 et 30g/tex est satisfaisante.
Ces paramètres confortent le coton malien dans le créneau moyenne/longue soie.
Ainsi plus de 85 % du coton malien (entre Sarama et Kati) se situent généralement en Good middling et middling :
- Les grades de tête :
- Sarama : GM (Good Middling), de standard zéro, blanc brillant,
- Juli/s: GM VLt Sp, de standard zéro, blanc brillant,
- Néré: GM Sp, coton fibre de standard zéro,
- Juli : SM W (Strict Middling White), base, référence du coton malien, coton fibre de standard moins zéro,
- Kati : M (Middling), coton fibre de standard 1
- Les grades moyens:
- Kati/c : SLM (Strict Low Middling), coton fibre de standard moins un (-1),
- Liba : SLM (Strict Low Middling), coton fibre de standards 2,
- Liba/c : SLM sp (Strict Low Middling Spotted), coton fibre de standard 2,
- Les grades inférieurs:
- Kola: SLM Lsp (Strict Low Middling Light Spotted),.
- Bata : Low Middling Tingeg, coton fibre de standard 3 ou 4,
En termes d’embarquement de la fibre, la possibilité de sortie par 8 ports : Conakry (Guinée), Nouakchott (Mauritanie), Cotonou (Bénin), Lomé (Togo), Tema (Ghana), Abidjan (Côte d’Ivoire), San Pedro (côte d’Ivoire) et Dakar (Sénégal).
Actuellement les ventes sont faites en position FOB Ports Afrique de l’Ouest, avec la disponibilité des stocks aux ports à partir du mois de décembre (Ports situés à 2-3 jours du Mali), la qualité et la quantité contractuelles sont garanties.